Sur perception et aperception: je perçoit du rouge, aucune synthèse n'est impliquée dans cette perception, elle est une donnée directe, toujours accidentelle. Pas besoin d'apercevoir un objet pour percevoir le rouge. L'aperception est liée à une acte de synthèse qui unifie le divers, donc un acte purement intellectuel ou cognitif par lequel de la "matière" est soumise à la synthèse selon un concept. La liaison, c'est d'une certaine façon rien. Rien de donné, aucune matière ne s'y trouve, c'est un pur acte de pensée.
Je ne sais pas s'il est très "correct" d'interpréter l'aperception de cette façon, mais je pense que c'est efficace pour comprendre: je perçoit la matière de mes intuitions, pures ou empiriques, c'est donné par la sensibilité, mais le concept, en tant que pur acte de pensée, ne peut pas être perçu ni donné, il est un schéma et un acte, donc on pourrait dire que l'on aperçoit l'objet constitué dans l'acte de synthèse aperceptif.
Kant critique la définition classique des jugements: rapport entre deux concepts. Le rapport en question n'est pas déterminé. A est B. Quel est la signification de la copule "est"?
La copule "est" désigne la relation des représentations à l'aperception originaire et leur unité nécessaire, tandis que l'expérience nous livre tout au plus une association accidentelle. Autrement dit le est dit que c'est le corps lui-même qui est pesant, et pas que quand je soulève un corps, je ressens une pression. La copule est détermine donc une relation objective, et pas une association subjective.
dimanche 13 décembre 2009
samedi 12 décembre 2009
CRP, LT, AT, AC, Ch2, S2, §18: Ce qu'est l'unité objective de la conscience de soi
"L'unité transcendantale de l'aperception est celle par laquelle tout le divers donné dans une intuition est rassemblé dans un concept de l'objet. Aussi s'appelle-t-elle objective [...]".
Le divers pur spatial est donné dans une intuition pure, mais par là l'espace lui-même n'est pas encore pensé, il est un objet constitué par la synthèse pure du divers spatial. Cette synthèse pure du divers spatial rassemble le divers en un espace pour moi.
Le divers pur spatial est donné dans une intuition pure, mais par là l'espace lui-même n'est pas encore pensé, il est un objet constitué par la synthèse pure du divers spatial. Cette synthèse pure du divers spatial rassemble le divers en un espace pour moi.
lundi 7 décembre 2009
CRP, LT, AT, AC, Ch2, S2, §17: Le principe de l'unité synthétique de l'aperception est le principe suprême de tout usage de l'entendement
Rappel: l'unité synthétique de l'aperception est la synthèse originaire opérée sur le divers sensible pur - à priori - et empirique - à posteriori -, rapportant toutes les représentations, tout le divers, à l'instance du je pense. Cette synthèse originaire est nécessaire si l'on veut comprendre la possibilité de toute autre synthèse.
La synthèse originaire réalise l'unité de la conscience, et permet de se représenter le je pense comme appartenant à toutes les autres représentations. C'est donc un acte de pensée, ou la représentation d'un acte cognitif. Le je apparaissant ainsi comme constitué par cet acte ou comme émergeant de cette synthèse primordiale comme présence identique à une multiplicité.
En tant qu'elles nous sont données, les représentations diverses de l'intuition sont soumises à l'espace et au temps, conditions formelles de notre sensibilité. En tant qu'elle peuvent être pensées et connues, elles doivent être liées dans une conscience unique, et sont donc soumises au principe de l'aperception originaire.
L'objet est ce dont le concept réunit le divers d'une intuition donnée. La connaissance est le rapport de représentations à un objet. Donc connaître est un acte de synthèse, sous ou selon un concept, de représentations diverses données.
"Ainsi, la simple forme de l'intuition sensible extérieure, l'espace, n'est pas encore une connaissance; il donne seulement le divers de l'intuition à priori pour une connaissance possible. Mais, pour connaître quelque chose dans l'espace, par exemple une ligne, il faut que je la tire, et qu'ainsi j'opère synthétiquement une liaison déterminée du divers donné, de telle sorte que l'unité de cet acte soit en même temps l'unité de la conscience (dans le concept d'une ligne), et que par là un objet (un espace déterminé) soit d'abord connu. L'unité synthétique de la conscience est donc une condition objective de toute connaissance; je n'en ai pas seulement besoin pour connaître un objet, mais toute intuition doit lui être soumise, pour devenir un objet pour moi, puisque d'une autre manière et sans cette synthèse le divers ne s'unirait pas en une conscience."
La synthèse originaire réalise l'unité de la conscience, et permet de se représenter le je pense comme appartenant à toutes les autres représentations. C'est donc un acte de pensée, ou la représentation d'un acte cognitif. Le je apparaissant ainsi comme constitué par cet acte ou comme émergeant de cette synthèse primordiale comme présence identique à une multiplicité.
En tant qu'elles nous sont données, les représentations diverses de l'intuition sont soumises à l'espace et au temps, conditions formelles de notre sensibilité. En tant qu'elle peuvent être pensées et connues, elles doivent être liées dans une conscience unique, et sont donc soumises au principe de l'aperception originaire.
L'objet est ce dont le concept réunit le divers d'une intuition donnée. La connaissance est le rapport de représentations à un objet. Donc connaître est un acte de synthèse, sous ou selon un concept, de représentations diverses données.
"Ainsi, la simple forme de l'intuition sensible extérieure, l'espace, n'est pas encore une connaissance; il donne seulement le divers de l'intuition à priori pour une connaissance possible. Mais, pour connaître quelque chose dans l'espace, par exemple une ligne, il faut que je la tire, et qu'ainsi j'opère synthétiquement une liaison déterminée du divers donné, de telle sorte que l'unité de cet acte soit en même temps l'unité de la conscience (dans le concept d'une ligne), et que par là un objet (un espace déterminé) soit d'abord connu. L'unité synthétique de la conscience est donc une condition objective de toute connaissance; je n'en ai pas seulement besoin pour connaître un objet, mais toute intuition doit lui être soumise, pour devenir un objet pour moi, puisque d'une autre manière et sans cette synthèse le divers ne s'unirait pas en une conscience."
samedi 5 décembre 2009
CRP, LT, AT, AC, Ch2, S2, §16: De l'unité originairement synthétique de l'aperception
"Tous le divers de l'intuition à donc une relation nécessaire au: je pense, dans le même sujet où se divers se rencontre. Mais cette représentation est un acte de la spontanéité, c'est à dire elle ne peut pas être considérée comme appartenant à la sensibilité. Je la nomme l'aperception pure, pour la distinguer de l'aperception empirique, ou encore l'aperception originaire, parce qu'elle est cette conscience de soi qui, en produisant la représentation: je pense, qui doit pouvoir accompagner toutes les autres, et qui est une et identique en toute conscience, ne peut être accompagnée d'aucune autre."
Une représentation qui ne serait pas ma représentation, existe peut-être, mais n'est rien pour moi. Et ceci est valable pour toute représentation, à fortiori celles qui sont le produit de l'intuition, pure ou empirique. Les catégories sont des principes de synthèse de représentations, mais pour que la synthèse puisse être opérée, il faut que les représentations soient toutes ensemble disponibles pour être reliées.
L'aperception originaire ou pure est le je pense. Le Je pense est la représentation de la conscience de soi, une et identique, qui ne peut être accompagnée d'aucune autre.
Comment des représentations peuvent-elles être rapportées à une conscience de soi?
"Cette identité totale de l'aperception d'un divers donné..................................
Une représentation qui ne serait pas ma représentation, existe peut-être, mais n'est rien pour moi. Et ceci est valable pour toute représentation, à fortiori celles qui sont le produit de l'intuition, pure ou empirique. Les catégories sont des principes de synthèse de représentations, mais pour que la synthèse puisse être opérée, il faut que les représentations soient toutes ensemble disponibles pour être reliées.
L'aperception originaire ou pure est le je pense. Le Je pense est la représentation de la conscience de soi, une et identique, qui ne peut être accompagnée d'aucune autre.
Comment des représentations peuvent-elles être rapportées à une conscience de soi?
"Cette identité totale de l'aperception d'un divers donné..................................
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